Il a plu (c’est quand j’ai des lunettes de soleil).
Il a fait beau (les images en bottes et blouson noir…).
J’ai mis des bigoudis (désolée, on a pas retrouvé les images).
J’ai essayé des tonnes de fringues (Et je vous assure, les filles, le syndrome « j’ai rien à me mettre » est toujours aussi présent alors qu’il y a 4 valises de fringues et une styliste rien que pour vous. D’où l’intérêt de se pencher sur le fait que c’est peut-être pas le placard le problème…).
J’ai vidé une bouteille de laque (non, non, pas de vodka).
J’ai joué la comédie (Facile, je m’entraîne pas mal à la maison).
J’ai fait tout c’qu’on m’a dit (y a un réal quand même hein).
J’ai même pleuré sous la douche (Mon mec est hyper fier de cette scène… Ben ouais, c’est lui qui filmait. A la maison. Sans équipe de tournage. Faut pas déconner quand même, j’suis pas actrice merde).
J’ai fait du (faux) shopping avec des (vraies) copines. Et fait un (vrai) week-end à la campagne avec des (vrais) potes.
J’ai voulu qu’on voit mon fils (forcément, c’est une beauté rare…). Et puis j’ai plus voulu (je vous épargne le « et puis j’ai re-voulu, mais j’ai plus re-voulu… »). Finalement il est resté, par la force des choses. (Et aussi parce que j’en avais un peu marre qu’on me demande si le petit garçon de 8 ans de « Et puis juin » c’était bien mon fils, celui que j’avais eu l’année dernière.)
J’ai regardé par la fenêtre avec un air pensif et traîné sur mon canap’ avec un plaid tout moche en mohair (passage obligé d’une phase cyclique de dépression post-traumatique due à une faille narcissique déclenchant un œdipe de Quincke).
J’ai chanté devant une bibliothèque (pour l’inspiration) et ouvert des volets-hyper-durs-à-ouvrir (mais si vous avez déjà bien regardé mes bras, on dirait qu’ils sont faits pour ça, ouvrir des volets-hyper-durs-à-ouvrir), on a retouché à maintes reprises mon make-up, mon stylisme et ma coiffure (un peu comme les grandes stars de cinéma « Vite !! Elle a chaud, elle brille !!! Hey, la styliste, tu peux aller lui remettre son coussinet, elle a un sein qui a disparu… Ohé!! Quelqu’un pour l’épi au sommet de son crâne ??? C’est normal que ce soit frisé et raide en même temps cette mèche ?? Toujours la styliste, vous êtes sûre pour ce jean’s ? Y avait pas la taille au dessus ?? »)
J’ai reçu plein de textos (auxquels je n’ai pas prêté attention, pour les besoins du clip évidemment. Dans la vraie vie, je me rue sur mon téléphone).
Bon, depuis le début, je dis « Je » mais y avait pas que moi hein.
Y avait Seb, Marjo, Cécile, Cathy, Séréna et puis Karim.
Y avait Audrey aussi, et puis des chats, et des assistants super cools dont je n’ai pas les noms là, tout de suite…
Et vous pourrez un peu mieux vous faire une idée de tout ce qui s’est passé durant ces 48h de tournage en regardant ce making-of d’images, tournées à l’iPhone, pour le plaisir, et avec talent…
Ah oui, j’oubliais, pour comprendre le titre de ce post, faudra vraiment aller le voir ce making-of.
Et jusqu’au bout. Sinon ça serait trop facile…
Enjoy!