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Rose – le blog

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Une journée au Lycée International de Londres Winston Churchill pour sensibiliser les élèves de 1ère et Terminale aux addictions. Et je dois dire que je me suis sentie très fière 😇. Quel plaisir de pouvoir transmettre les bienfaits de la sobriété à de jeunes adultes attentifs et plein de bienveillance à mon égard.
Le passage au Lil Music Club pour un échange autour de la composition était la cerise sur le pompon !

#masterclass #prevention #londres #partage #expérience

19 octobre. Je suis heureuse de les savoir derrière moi, ces souvenirs, comme la frange d’ailleurs. Et mes joues dodues 😉
2009 n’était définitivement pas un bon cru pour moi.

Pourtant, 13 chansons sont nées de ce chaos, de ce besoin de me raccrocher à mon enfance, à ce passé bruyant mais tellement silencieux à la fois.
13 titres (16 sur la version « deluxe »), réalisés par mes comparses acolytes troubadours versaillais, Thibault Barbillon et Jérôme Plasseraud.
13 titres inégaux, bancals parfois, certains sont encore le reflet de mon âme (Chez moi, Hannah, Comment c’était déjà) et d’autres sont restés aux oubliettes de mes setlist de concerts (je ne les cite pas, les pauvres, ils ont déjà subi assez d’inconsidération !)

13 ans plus tard, c’est tout naturellement que j’ai demandé à Thibault de réaliser « Les montagnes roses », et de co-réaliser à mes côtés mon futur album.
La vie est cyclique. Je sais que je suis sur le bon chemin, mais je vis au jour le jour, et je sais aussi que le chaos n’est jamais loin de l’exaltation.
Pour l’instant, tout va bien.

Et bientôt, je vous le chanterai !

► Réécouter « Les souvenirs sous ma frange »
► Réécouter « Les montagnes roses »


Il y a 3 ans, paraissait le livre Kérosène, écrit avec le sang qu’il me restait, sans poudre aux yeux, et à jeun. Il s’en est passé du temps et des choses, mais la décision d’être sobre que j’ai prise le 11 octobre 2017 est sans doute la plus importante de ma vie.

Ne restez pas seuls avec votre souffrance, ne vous découragez pas. Les addicts ont une lumière et une spiritualité en eux qui ne demandent qu’à irradier partout autour. J’espère que le podcast « Contre-Addictions » pourra aider certaines et certains d’entre vous. N’hésitez pas à échanger avec moi, ou mes invités !

« Sois sobre et t’es toi ! » explore le côté lumineux des contradictions humaines. Comment « consommer » mieux, ralentir, observer, se suffire, et revenir à une sobriété dans tous les domaines de notre vie.
Des invités, qui ont trouvé la clé de leur bonheur en refusant l’aliénation à une consommation outrancière, que ce soit de produits stupéfiants, du matériel, d’énergie, ou de comportements nocifs ou addictifs, nous livrent leurs pratiques quotidiennes, leurs secrets , et nous éclairent sur un nouveau mode de vie, loin de l’ébriété générale. J’en profiterai pour vous partager tout ce qui fait qu’aujourd’hui je vais de mieux en mieux !

Bienvenue dans « Sois sobre et t’es toi ! », la capsule lumineuse de « Contre-addictions » !

#1 – LE « KÉROSÈNE » DE ROSE
Cet épisode est le pourquoi du comment le podcast Contre-addictions est né. Il est le fruit de mes errances, de mes souffrances, mais surtout de la lumière que m’a apportée la sobriété.

► écouter l’épisode

Grande première pour moi.
Être marraine, chanter sur scène en legging, courir 5 km sans « tricher » de temps en temps, m’émerveiller de ce que ce genre d’évènement a d’addictif. Je suis heureuse, pour tout cela. Parce que les premières fois sont les plus belles. Et que j’espère en vivre encore et encore !

Bravo et Merci Odyssea, pour les rencontres merveilleuses que j’ai faites durant ces 2 journées : bénévoles, entreprises, partenaires, athlètes, femmes en rémission, femmes en soin, humains soutenant cette cause qui n’a de cesse de sauver des vies.
Je me suis engagée cette année à vos côtés, et le resterai désormais !

Retour en vidéo sur ces deux jours

« Comme une mère préfère un peu, son plus fragile enfant »… JJG
Humeur à foutre un cartable sur le dos de Kérosène et kiffer la rentrée

Issu du livre du même nom, le disque Kérosène, est né de la dépendance, et a fait ses premiers pas dans une vie masquée et confinée.
Il est le fruit de l’amour que nous nous portons encore et toujours, Romain Berrodier et moi-même, et il est donc le premier de mes albums à avoir été conçu à deux. Avant, je faisais des bébés toute seule. Avant, je faisais tout différemment.
Il est fragile, doux, (sacré JJG…) lumineux, attachant, tendre, je l’aime un peu plus que les autres, c’est comme ça. Il marque un avant et un après. Le moment ou j’ai découvert la vie sans ivresse.

C’est donc tout naturellement que j’ai choisi Les issues de ce corps pour illustrer le podcast Contre-addictions.

Et puis on va pas se mentir, tout le monde est content quand son bébé peut enfin aller à l’école.
Happy 3 Kérosène !

Pour le ré-écouter

À 16 ans, j’ai commencé à fumer. À 17 ans, j’ai compris que l’alcool allait faire partie de ma vie. À 18 ans, je jouais aux machines à sous l’argent que je n’avais même pas. Je suis amoureuse de l’amour depuis toujours. À 22 ans, j’ai découvert la cocaïne. Je recherchais l’excitation, la passion, le besoin vital. L’enthousiasme. Enthéos, la joie tout simplement. J’étais accro au fait d’être accro.
Je m’appelle Keren, Rose pour les non-intimes. Ma voix vous dit quelque chose ? Ça se pourrait. J’ai écrit et composé 5 albums depuis 2006, année qui a vu éclore « La liste », mon premier et plus grand succès. Je vivais un rêve. Du moins, tout en avait l’air. C’est en 2019 que j’ai décidé d’écrire Kérosène. Un livre et un disque agissant comme une thérapie face à la dépendance à l’alcool et à la cocaïne. Si j’ai eu le courage d’aborder tous ces sujets, c’était pour une seule raison : rester en vie.
Aujourd’hui j’ai envie de partager mon expérience et venir en aide, à ma façon, à ceux qui soufrent d’addictions, et mieux comprendre ce mal qui frappe indépendamment de la classe sociale, de l’âge ou du sexe :
découvrez Contre-addictions, le podcast pour les gens qui se donnent du mal pour aller bien.
► Rendez-vous sur toutes les plateformes de podcast à partir du 25 septembre.
► A suivre sur Instagram : https://www.instagram.com/contreaddictionspodcast/

« Un ciel qui change sans cesse de visage. Le décor qui glisse sur un corps perméable. L’horizon palpable mais incertain. Et seule reste l’âme, cette flamme qui n’en finit pas de danser. » Anonyme, à propos de ce clip mais surtout de la vie

Humeur du jour : Fière comme une fumée sans feu
Recherche google : Étalonnage pour les nuls / Est-on obligé d’étalonner un clip ?

Les montagnes roses représentent les monuments que l’on se fait des épreuves avant d’y faire face. Les hauts et les bas qui nous attendent tout au long de notre existence. La courbe de nos seins, et la bombe à retardement qu’il y a dedans. Les montagnes roses sont l’attraction sensationnelle qu’est la vie. C’est un journal intime, mais aussi la chanson qu’il m’a inspirée. Parce que l’écriture et la musique sont ce que je fais malgré moi, même quand je jure que l’on ne m’y reprendra pas. J’ai retrouvé l’envie, et la foi. Et il en fallait pour auto-produire un titre et un clip !

Les images que vous allez découvrir ont été réalisées à 4 mains et tournées un peu à l’iPhone, et un peu au réflex par la grande Audrey Vauvillier (et je ne parle pas de sa taille). On lui doit aussi le mur blanc, le montage, le goût, l’étalonnage (on a fait du mieux qu’on a pu), le dévouement, et tout le reste (me supporter 56h d’affilées par exemple).
Le vent où il faut quand il faut, au sèche-cheveux de marque Babyliss (on tente le placement de produit, ça m’a coûté un peu de thune quand même), le projecteur, l’enthousiasme et la zen attitude reviennent à l’accessoiriste relaxologue praticienne reiki Déborah Berrebi.
Les images de montagnes ont été immortalisées par DroneMyLife (un grand merci !) et les créateurs de Pexels Videos.
J’aimerais pouvoir vous donner une liste de crédits pour le stylisme, catering, DA, producteur, studio, lumière, chef op… mais vous l’aviez compris, nous n’étions que 2, et c’était très bien comme ça.
Merci Audrey d’être la partenaire idéale de cette partie de ping-pong que nous avons engagée depuis quelques années. « Sans toi, frangine, qu’est-ce que je ferais » (Ping-pong, Carlos, 1980).

La chanson est co-composée avec Romain Berrodier, et réalisée/jouée par Thibaut Barbillon.
Les « montagnes », elles, sont un cadeau de l’univers.

Je n’avais pas envie de chanter.
Ni sous la douche, ni sur les toits, et encore moins sur une scène.
Je n’avais pas envie que ça vous manque. Pas envie que ça vous branche.
J’avais juste envie de me concentrer sur tout ce qui n’était pas la musique.

J’ai laissé passer des jours, des semaines, le vide décortiquant tous mes faits et gestes. La lumière se faisait toute petite, projetant des ombres gigantesques sur les murs de mon cerveau.
J’ai laissé grandir la peur, le doute, l’effroi.
Les probabilités m’ont occupée durant des nuits.
J’ai laissé le souffle s’emparer de moi, l’ivresse revenir, et me rappeler que je n’y avais pas droit.
J’ai grandi autant que l’on peut quand on se sent toute petite.
Il n’y avait rien à cacher, rien à montrer, tout à laisser éclore.
J’ai commencé tout en bas, pour atteindre parfois quelques sommets, qui n’étaient que le pied d’une autre montagne.
J’ai fredonné quelques mots et l’écho du piano de Romain Berrodier est arrivé jusqu’à moi.
Thibaut Barbillon y a posé un solo, et pas mal d’autres choses.
Noellie Renucci a illustré avec douceur les monts et les vallées de mes humeurs.
Pixeline m’a aidée à regarder la vie en face.
Léa Elkrief a su mélanger les talents et y poser le sien.
Audrey Vauvillier a fait tout le reste.

« Les montagnes roses » accompagne l’ouvrage du même nom, et symbolise la stabilité qui ne me caractérise pas. Mais comment garder l’équilibre alors que tout change sans cesse autour et à l’intérieur de nous ? Rien n’est figé, et ce qui est en haut un jour finira bien par redescendre.
L’impermanence des choses est la seule vérité en laquelle je crois.
Et j’apprends tous les jours à faire avec.

Rendez-vous vendredi 2 septembre pour découvrir la chanson !