Je me posais déjà la question il y a 11 ans, et aujourd’hui plus que jamais, on aurait envie de se dire « Comment c’était déjà ? » avant tout ce bordel.
Plus que jamais on voudrait fouiller les souvenirs sous sa frange, histoire de trouver 2,3 trucs « normaux ».
Pourtant, la meilleure des solutions me semble être l’acceptation.
Et accepter ne veut pas dire ne rien faire.
Accepter, c’est voir au-delà de ce qui est interdit, et se focaliser sur tout ce que l’on a encore le droit de faire (et il y en a un paquet de choses), c’est laisser émerger le beau dans le moche, c’est se regarder en face et décider de faire mieux.
Ne pas forcément accuser, critiquer, les autres, leur en vouloir, parce que tout simplement on ne sait pas quoi faire d’autre.

La machine à coudre qui ronronnait
Des bouts de tissus à nos pieds
Tout avait un sens et c’était déjà ça
Comment C’était Déjà ?
Et le monde comme un tourniquet
Ne s’arrêtait jamais de tourner
Et la vie sentait bon l’embrun
Les cyprès du parc Chambrun

Cette chanson se termine sur les mots d’une enfant de 6 ans à l’époque, Paloma, et laisse pour moi tout l’espoir de voir s’améliorer les choses.
Soyons le changement que nous souhaitons voir dans le monde, parce que Gandhi, il disait pas que des conneries, hein….

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Réécouter l’album « Les souvenirs sous ma frange »

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