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Tenir un blog, quelle idée à la con. (Bon, on m’a pas mis un couteau sous la gorge non plus hein)
Heureusement que ça me tient pas à cœur. Sinon j’y passerais ma vie au lieu d’être sur Facebook ou Twitter.
Mais comme ce n’est que secondaire, parfois, je m’y colle, et pas par obligation du coup. Par envie.
Et quand je m’y colle, la nuit de préférence (bah oui, sinon on écrit quand?), ça donne des post de blog un peu banco (bancals au pluriel) venant d’une « j’ai mal » (gémeaux au singulier).
Et donc, comme je m’y colle la nuit, ben je suis jamais tout à fait dans mon assiette. (assiette= Etat normal en langage de star ultra pas connue. )
Alors je raconte des trucs qui n’ont aucun intérêt. Comme par exemple le gluten, le lactose, l’allergie aux sulfates ou la garde alternée. (quelqu’un ne savait pas?)
Ça a l’air hyper adulte comme expression, la garde alternée. Sauf que la traduction littéraire pourrait être « ton appartement sera, selon les semaines, un sanctuaire de reliques de star wars ou un nid douillet pour adolescents quasi-quadra ».
Ce qui signifie que  les sabres laser, les frites, et la peinture s’alterneront avec les bouteilles de rosé, les frites, et la peinture (oui tu peux aussi refaire ton appart à la gouache à 37 ans).
Les vacances deviennent un concours de sensations du genre « ok, il a fait de la luge acrobatique, je vais lui réserver un saut en goéland artificiel ». Ou encore « pas de soucis, il a kiffé le zoo de Vincennes, je l’amène en Afghanistan ». « Au pire, si vraiment il a aimé le catamaran, je lui reserve une simulation de paint ball dans l’espace… » 

En vrai, c’est un bordel sans nom. Parce que tu sais plus si t’as 20 piges ou 60, si tu tiens le coup ou si tu dors debout, si tu sais où tu vas, ou si tu vas où tu sais pas. Si t’as eu c’que t’as voulu, ou si t’as pas voulu c’que t’as eu. (Merci Jean-Louis Aubert)
Tu réponds à tes parents une semaine sur deux (après 12 messages, dont 3 vraiment inquiétants) pour leur dire que  oui, ça va très bien, que Solal est adorable, et que le moral est au beau fixe.
Tu réponds PAS à tes parents, une semaine sur deux, pour PAS leur dire que non, ça va pas, que Solal est pas là, et que le moral est dans le rouge…
En clair, c’est tout c’qui pouvait t’arriver de meilleur dans le pire de tes cauchemars.
Je suis pas là pour faire pleurer les 4 lecteurs de ce blog, mais pour avouer l’échec de la réussite d’une séparation. (je laisse toujours planer le doute sur le (non) kif de la situation hein…)
Mais sinon, tout roule, hein, allez pas vous faire du souci pour moi, vu que je vais toujours mieux que ce qu’on croit, et que je me dirige à tous les coups là où je m’attend pas. Ça va aller. SI si. Ça va déjà. D’autant plus que je vous ai. Et que je l’ai, lui, la prunelle de ma vie.
Et vous, en attendant, faites pas comme moi. Soyez normaux!

Bisous alternés.

Il y a 4 ans,

j’allaitais mon fils, né le mois d’avant
Je me demandais ce que j’allais pouvoir écrire
Je me lamentais de ne plus perdre mon temps
je me battais contre mes peurs de vivre

je faisais des réserves de sérum physiologiques
j’apprenais comme vous qu’il n’y aurait plus d’Amy
je me souvenais alors de Janis Joplin
je comptais les années depuis mes 27 piges

Il y a 4 ans, j’espérais que l’amour
puisse durer un peu plus que 3 ans
je lisais des livres qui allègent le coeur lourd
je pleurais en silence je pleurais doucement,

IL y a 4 ans, je rêvais d’écrire
comme une Pink Lady, les épaves d’une vie
les restes des rêves, les manques de sourires
de colorier le monde d’un couple qui plie

IL y a 4 ans, je devenais mère
tout comme aujourd’hui, tout comme demain
je continuais de chanter mes misères
et je priais pour vous retrouver en chemin

Pink Lady, c’est un cocktail. Parce que ma vie est un cocktail. Parce que dans ma tronche, c’est un cocktail. Un cocktail, peut être Rose, peut être pas. Peut être tentant. Peut être euphorisant. Peut être l’inverse. Un cocktail Molotov prêt à exploser, prêt à tout faire péter, prêt à me faire repartir à zéro.

Le compte à rebours est lancé, rien ne peut l’arrêter. 10, 9, 8 etc….
Jusqu’à la fin, jusqu’au bout. Jusqu’à que je sois devant vous, là, nue, enfin presque (du moins dans mes pires cauchemars), que je vous livre cette chose, née de cette bombe à retardement. Jusqu’à ce que l’ivresse devienne communicative, et que vous aussi, vous en soyez ivres.

Pour ceux qui ont suivi (vous êtes 12)(comme les apôtres)(il est où le Judas ???), tout a commencé dans un hôtel (imaginez pas une thalassothérapie, j’étais seule au monde, comme Robinson Crusoe sans son vendredi) communément mais surtout personnellement appelé studiotel (c’est déposé). Nous sommes en décembre 2013 (je sais, la classe, j’ai tout fait en un an) et comme à chaque fin de tournée, je suis livrée à moi même (c’est à dire à un chauffeur, à mon mec, à mon manager, à mon psychologue, à mon cardiologue, mon coach vocal, vasculaire et nutritioniste) égoïstement, mais ne pensant qu’à vous (mais toujours qu’à moi). J’y ai écrit tous mes textes (5), sans même le savoir (un peu quand même), avec pour seul et unique compagnon ce barman (champion du monde et de l’univers de cocktails juste après Tom Cruise), fort décidé à me faire déguster toutes ses créations (j’étais pas mal consentante). Pink Lady est né(e) (le cocktail, l’album et la schizophrène que je suis).

Seule, je m’attèle ardemment à la tache de vous livrer tous les selfies possibles et inimaginables (toujours pour ceux qui ont suivi, vous avez pu me voir, en fonction de mon horoscope: en tenue de mer, de course à pied, d’alpiniste, consommatrice compulsive de room service, en passionnée équestre mais surtout en fervent pilier de bar…) (et du coup, un peu plus rarement en créatrice artistique de chansons à textes) devenant ainsi ce Je de société, celui qui vous a permis de lire en moi comme dans un post facebook ou dans un tweet ouvert.

J’ai imaginé et écouté des histoires, clôturant ainsi l’année avec un maman est en bad (et papa étant tout en haut de la liste des salauds).
Alors, ne comptant plus une seconde sur mes capacités (put*ain de barman), Je compte sur ce qui m’est cher et réalise que Pour être deux rien ne sera jamais vraiment simple (des heures sur doctissimo).

Dans un élan d’optimisme (si si, j’en ai les jours impairs, en mode circulation alternée) je comprends que mon bonheur ne peut être Partie remise.
Non, je ne serai plus Atone (vous avez qu’à googler) et surtout plus en quête de l’Histoire idéale (aussi réelle que la soucoupe volante que tu as vue dans ton jardin en 82).

Je finis par faire cette liste, Comme avant, mais au passé (ben oui, c’est pas pareil si c’est au passé!), de tout ce qui m’a menée ici, juste là, bientôt devant vous (allez soyez sympas, essayez de venir!)(bon ok, en MP des invits).

Je sais que je devrais faire avec ou sans, ensemble ou Séparément, Selon les jours, selon mes humeurs et selon les autres. J’ai appris à me connaitre, du moins je le crois. Soudain je me sens libre et j’envoie ce message, sûrement à tort: « Je ne viendrai pas demain ».

L’avenir nous le dira.

Vous êtes des millions à attendre un post de Rose. Enfin quelques uns. Genre 6 quoi. Mais ça suffit pour me foutre la pression.
J’aurais rêvé vous faire écouter des choses, mais apparemment, ça se fait pas. Y a un processus. Une tactique. Un plan machiavélique à suivre:
je vous tease. je vous dis que tout est fini. Je parle de studio, de mix, de clip. Mais je lâche rien.
Et vous (les 6), vous êtes là à quémander la moindre info. Et moi, toujours dans mon plan machiavélique, je vous dis que « niet » vous aurez « waloo », je fais l’apologie des artistes qui bossent avec moi, je vous fais croire que je bosse 24/24 (vous êtes toujours hyper naïfs sur l’histoire), je vous poste des photos de moi qui bosse (il suffit de mettre un micro à côté, et vous plongez) et surtout j’adore vous dire que vous allez « kiffer mais grâââve » cet album.
La vérité (hormis le fait que je passe beaucoup de temps dans les centres de waterbike et d’épilation), c’est que vous allez vraiment kiffer. En vrai. Que ce disque c’est le plus réussi de tous, et qu’en plus j’ai pris un plaisir fou à le faire. Mais alors, me direz-vous, « balance quelque chose, le thème, le nom, les titres, un truc merde!!!! »
Et là je vous réponds, « plus que 3 mois ».
Et là, vous vous dites « espèce de connasse. »
Et là, je vous comprends.
Mais, dans mon altruisme le plus total, il fallait que je vous en dise plus.
Par exemple, il y aura 12 titres. Comme les 12 apôtres. (Et ça a un VRAI sens. démerdez vous avec votre bible). Chaque titre fera 3min 07. (approximativement. Enfin +ou- 3 min). Le premier titre racontera les débuts de l’écriture de cet album. (pour ceux qui ont suivi, il est question d’un hôtel, d’un bar. Et d’une Pink Lady. (Je sais, ça dit rien qui vaille)
Les 10 autres parlent de moi. Un scoop. (et là, ceux qui en ont rien à cirer de moi quittent le blog).
L’histoire de cet album, elle est simple, ça parle de moi aussi. Mais en mieux.
Le single, une évidence, une liste revisitée. (la meuf elle s’est pas foulée)
Le clip, il est dans nos têtes. On est sur le coup. C’est comme pour le 5eme album. C’est pas là, quoi.
Sinon, en vrai, il s’agira d’un cheminement. Il sera question de thérapie (en vrai), de souvenirs (en vrac), de Tocs (en toc), de pompistes (si, si), de psy (il était temps de leur rendre hommage), d’addictions (en tout genre), d’amour (ben ouais), d’égoïsme (c’est mon dada), de maternité (comme dirais Florence F, j’aurais été un super papa) , et pour la première fois, d’histoires inspirées du monde qui m’entoure (qui tourne autour de moi, hein), d’âge (comme dirait la fameuse Florence F, la 50aine, c’est la 20aine avec une carte bleue. Et non j’ai pas pas 50ans. Et oui, le botox est une réalité)
Il sera question, sans déconner, de moi, de vous, comme dirait Jean-Louis Aubert. Une bombe Humaine quoi.
J’ai tellement hâte d’en parler avec vous. D’en parler tout court.
Alors en fait, fuck le plan machiavélique. Je vais faire état de ce tracklisting, et peut-être même, (Je sais pas encore dans quel état d’esprit je serai à la fin de ce post) d’un texte.

Alors, dans le désordre:
Pink Lady
Comme avant
Selon les jours
je compte
Maman est en bad
partie remise
Atone
Je de société
histoire idéale
Pour être deux
je ne viendrai plus

Bah en fait, vous en savez bien assez, alors le texte, sera pour le prochain post (dans 1 an).
Ou alors, non. je vais vous donner mon préféré. Et le thème de ce texte je l’ai même pas dévoilé (ni compris encore moi-même). alors un concours est lancé pour savoir ce que vous pensez en avoir compris. Ce titre est écrit par la personne qui vous parle, et co-composé avec Medi Parisot
rechanter.

Sinon, il est tard, j’avais déjà pas envie de faire un blog, je me suis forcée, encore par altruisme. J’espère que vous en serez reconnaissants.

kiss and ONPC.

ATONE
(keren Rose/Keren Rose-Medi Parisot)

quand j’étais Atone
j’avais tous les symptômes
d’une vie monotone
d’une vie que l’on fredonne

je n’étais que le clone
de celle que j’abandonne
pour être la plus conne
la pire des connes

j’étais atone
rien de bien ni de mal
avant que l’on m’ordonne
de quoi être normale
de quoi changer
changer la donne

et j’attendais que sonne
la fin de ma personne
je pesais une tonne
une tonne d’automnes

avant que je griffonne
des plans sur tes épaules
et que j’ai tes chromosomes
sur mon petit bonhomme

j’étais atone
rien de bien ni de mal
avant que l’on m’ordonne
de quoi être normale
de quoi changer
changer la donne

quand j’étais atone
je n’étais qu’une pionne
qu’une poussière d’atome
qui parcourait les bornes

Ce soir, tout me revient, en vrac, en peine aussi un peu : le tour bus, les fous rires, le champagne, les costumes, la touchante Elodie Frégé, la fatigue, la panique, les yeux des enfants, l’incontestable reine Nolwenn Leroy, les chansons magnifiques d’un incroyablement génial Francis Cabrel et d’un talentueux Pierredo Burgaud, l’aphonie, la fête, les boîtes, le plus drôle des juke box Oldelaf, les canards, le champagne encore, les chambres d’hotel, les petits dej, le magnifique et génial Thomas Dutronc, le blues du rose, les boîtes à meuh et les jams dans les loges, Renan Luce et sa finesse, le cheval à Bascule, les amis qu’on se fait, l’incroyable et sympathique Harmoniciste Zlap, les gens qui prennent de la place soudainement, ceux qu’on n’oubliera pas, les inséparables, drôles et charmants Pierre et Charles Souchon , les machines à bulle, les panthères, le gardien de nuit et le soldat, les fous rires toujours, et le champagne encore, la belle et intelligente Helena Noguerra, ses jambes interminables, la si attachante Isabelle Nanty et son bruiteur de génie Leeroy , la poupée Pam, et Made in Asia, le classieux Tété, des musiciens hors pairs, des cœurs de choristes, des maquilleuses patientes, une costumière sur mesure, des lumières éblouissantes, un son parfait, des amours de chauffeurs, des techniciens aussi bons que souriants et des Boss comme on n’en fait plus…
Une expérience inoubliable, donc…

poney
Bah voilà. Je pense le soldat Rose 2. je vois Soldat Rose. Et je vis varicelle.
j’ai fait mes ongles, ma couleur, j’ai acheté des pyjamas pour le tour bus, j’ai dormi 72 h en une nuit (si si c’est possible. Vu que je suis une vache, enfin une boîte à meuh, ben 1 an d’humain en vaut 3 pour une boîte à meuh), et j’ai trouvé ma nounou d’enfer pour Solal. (Il est cool quand même, il en a eu une tonne ces derniers mois… Et à chaque fois il a eu droit à « tu l’aimes machin chouette?? » « Oui ». Ah ben dommage, elle reviendra plus, rapport au fait qu’elle t’a amené au cinéma tout l’aprem, et qu’on sait toujours pas où, comment, à quelle heure, et que surtout tu te rappelles pas avoir vu quoi que ce soit… »
Ou bien, « tu l’aimes la nouvelle truc muche » « non, elle est méchante », «  ah super, elle va te garder 72h d’affilée! »)
bref, les nounous, c’est LE problème de ma vie.
Sinon, je suis en studio aussi, et on avance bien bien bien. (enfin dans la limite des horaires ouvrables des nounous que je vire)
Je pense avoir quelques titres qui pourraient vous plaire. Ou ne pas vous déplaire. Et ça c’est déjà bien. Non, en vérité, j’ai jamais autant aimé mes titres. Je suis à la limite de la mégalomanie. Alors je les écoute en boucle, et je me chante à tue tête partout, tout le temps, alors que je bois une infusion anti-oxydante grenade-baies de goji. (rien n’est vrai à part une seule chose. Démerdez-vous)
A l’heure qu’il est, je fais ma valise pour 2 jours, et j’ai mis 5 paires de pompes, 6 jean’s, 100 hauts, 3 robes, 4 manteaux, et évidemment ma trousse de toilette, qui est elle même une mini valise. Ils vont adorer au soldat Rose. En Même temps, je pense qu’Elodie Frégé est pas du genre à partir avec un fûte (?) et une paire de baskets. Ni Héléna Noguerra tiens.. (Par contre, Francis doit avoir un max de crèmes c’est sûr. Si Si c’est sûr.)
Sinon, aujourd’hui, j’ai trouvé un poney empaillé dans la rue. Et j’ai rien trouvé de mieux que le ramener. Il a eu un succès fou, et Solal l’a appelé salade (rapport à….Ben non en fait rapport à rien). Mais soudainement, je me demande, et sûrement à juste titre, si ce poney, qui nous amène tant du bonheur, n’est pas entrain de nous ramener aussi toutes les puces du quartier. Comment le dire à Solal? Comment le ramener parmi les siens? Comment savoir ce qui est bien, ou mal, je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue, je me noie dans ce dilemme oedipien….J’ai besoin de votre aide, par pitié, que dois-je faire!???. (Je n’suis pas folle vous savez…)

Je sens que ce post de blog était totalement inutile, incohérent, et superflu. Mais ma mégalomanie m’a dicté le contraire. Et mes dilemmes mi figue- mi-molette aussi.(non je n’ai pas bu) (ou très peu)

See you on the pink Soldier guys!!!

kiss and drink

Je sais que j’étais sensée écrire depuis longtemps. (12 ans?) je sais que les mois sans moi sont terriblement longs (si si je sais). j’aurais aimé moi même me donner des nouvelles. Mais, rien ne venait.
Pourtant il s’en est passé des choses depuis cet enfermement dans un château à écrire et à boire des cocktails (surtout à boire des cocktails). Depuis la fin de ma dernière date à Cabourg. Depuis les jours aussi longs que des solstices. J’en ai passé du temps à me demander si vous seriez toujours là pour lire tout ça. Si vous seriez toujours là pour écouter ce que j’avais à vous dire.
Et puis le voilà le moment venu. Le moment où je me doute que vous êtes derrière votre écran pour lire ça, mais où je n’en suis plus si sûre.
Il est 00h40, on est pratiquement le premier octobre. Et ma vie a débordé entre temps.
Je me suis laissée prendre par des chansons qui feront l’objet d’un 4 ème opus, je me suis embarquée dans une tournée qui n’a de rose que le soldat. je me suis laissée piéger à Astaffort à croire que je savais pourquoi j’étais là. Je me suis laissée submerger par les sentiments. Et j’ai croisé les doigts pour que vous compreniez ce pour quoi j’étais là.
c’était pourtant pas compliqué, j’étais là pour vous. Et rien que pour vous.
Même quand je chantais à poil dans ma douche (imaginez une nana ultra bonnasse hein). Même quand j’inventais des berceuses à mon fils. C’est pour vous que je chantais (vous et sa gastro). Quand je composais une nouvelle chanson, je pensais à vos tronches en train de la découvrir …
Alors je me suis détachée de tout ça, et je suis partie à la rencontre d’autres univers. Auden, Loane, Laurent Lamarca, Medi, et puis j’ai rencontré des gens d’ici et d’ailleurs. Et puis j’ai aimé d’autres gens. Et puis j’ai pensé à vous encore plus violemment.
Alors tout s’est mis en place. Les 15 chansons que je devais écrire, les sorties d’école en trotinnette, les 2 paquets de clopes par jour, les nuits blanches pour écrire, les châteaux de sable beaux comme l’ennui. Les kilos et les guerres. (objet d’une chanson), les raisons pour être deux (objet d’une autre chanson), les idées qui me courent selon les jours (objet d’un single) et celles qui me navrent comme avant (ma plus belle ode à ce que vous connaissez de moi). Vous étiez là, et je ne pouvais plus l’ignorer.
Pour la première fois c’était une évidence. Alors cet album en sera une. Et il arrivera plus rapidement que les autres.Avec ses défauts, ses lacunes, et ses forces. Cet album sera le fruit de mes croyances plus que mes doutes, de mes forces, plus que mes faiblesses, de ma voix, plus que ma timidité. Cet album renfermera, si j’ose l’espérer, mes plus dingues années, mes plus sages jours, et mes plus lucides heures. Cet album sera le fruit de 35 ans de doutes, de rumeurs, aussi vraies que fabulées, d’échecs et de victoires. Parce que c’est le 4ème, parce que c’est le plus sincère. Parce que c’est ma maladresse maladive qui me l’a dicté.
Je sais, je manque d’humour sur ce post. C’est peut être parce que l’humour comble les béances. Et que les béances, moi je n’en veux plus.
Alors me voilà, à nue, sans jeu, sans béances à combler. Juste vous pour me guider, juste vous pour me comprendre.
A très vite mes amis. Puisque vous l’êtes, des amis. Et que vous faites tout ce que je suis.
Kiss and bisounours.
signé petit poney magique aux ailes multicolores dans un océan de joie et de tendresse.

J’ai écrit un jour « …ton petit coeur qui joue, du tambour dans mon pouls, avril au garde à vous…. ».
Je ne pensais pas pouvoir revivre cette sensation. Et c’est pourtant ce qui s’est passé, samedi dernier, devant vous. Cette impression que vos coeurs battaient dans mes veines. Qu’on ne formait plus qu’un. J’ai été émue comme je l’avais rarement été. j’ai oublié de chanter des mots, j’en ai ajouté quelques uns par ci par là, j’ai essuyé des larmes de joies, crié des « je vous aime! » compulsifs, habité la peau de Patrick le temps d’un refrain ou deux…Et j’ai retenu mon souffle quelques instants, lorsque vous avez porté du bout des doigts votre amour pour moi, comme autant de flammes rougeoyantes.
J’ai reçu ma victoire, celle du public, celle que vous m’avez offerte pendant 2h durant, et que je garde précieusement chez moi, comme un trophée essentiel à ce que je suis.
Avril était bel est bien au garde à vous…
Forcément, ça colle un peu la pression pour notre prochain rendez-vous, qui je l’espère, arrivera bien vite. Me revoilà partie, pour la 4ème fois, vers l’inconnu, vers la peur, le vide, et la solitude de l’écriture.
Mais cette fois-ci, plus que les précédentes, je sais que vous serez là, vous qui ne m’avez jamais lâchée. Et ça me suffit.
Et je ferai de mon mieux pour être à votre goût..

Un dernier verre
comme une bouffée d’air
un dernier coup de tête
une dernière cigarette
comme si demain j’arrête

un dernier coup d’panique
comme quand tout va trop vite
un dernier noir salle
comme on ferme une malle
comme on ferme le bal

je suis ce que je peux
devant vous, de mon mieux
comme une promesse en l’air
comme un coup de poker
comme le dernier concert

Un dernier rappel
comme un goût d’éternel
un dernier refrain
comme un dernier train
qui me mène à vos mains

une dernière valise
puisque quoi qu’on en dise
et quoi qu’on se déguise
il faut que se précise
le dernier tour de piste

je suis ce que je peux
devant vous et de mon mieux
comme une promesse en l’air
comme un coup de poker
comme le dernier concert

une dernière feuille de route
qu’on lira si l’on doute
de l’heure de départ
du quai ou de la gare
comme un dernier espoir

un dernier cri avant
un dernier cri de quand
nous reverrons nous
et serais-je à vos gouts?
j’ai un peu peur, je l’avoue

Bon, comme certains d’entre vous le savent, je suis partie quelques jours, en solitaire (pas le bateau hein), dans le but d’écrire (et éventuellement composer) les titres de mon prochain album.
A l’heure actuelle, faut être honnête, ça rame pas mal quand même. Malgré ma fulgurante inspiration de 15h53, dont je n’ai pas su tirer profit. (c’est arrivé, comme ça, d’un coup d’un seul, en contemplant avec émerveillement un troupeau de d’oiseaux. Un essaim j’veux dire…. Ou un banc d’oiseaux…. Enfin plein d’oiseaux quoi…)
Bref, on est au jour#3, et j’ai une maîtrise parfaite de toutes les positions possibles avec un Ordi. (avec un Ordi, j’ai dit), de tous les cocktails du bar (pour les boire hein, pas pour les faire), de tous les « encas » du room service (A combien d’encas on a le droit dans une journée…?), des ballades dans la boue (ok j’en ai pas faites. Rapport à la boue), les ballades à vélo dans le coin. (J ‘ai pas de vélo, et je suis pas hyper à l’aise avec le fait de visiter ce « coin »), je maîtrise la solitude, la mal bouffe, la lecture, les siestes, le yoga, la piscine, les 12 chaînes de la téloche…. Tout, je maitrise tout ici, sauf mon inspiration…
Mais ce soir, en confiance avec le barman, (bah ça fait 72h que je suis là, toute seule quand même, et à rien faire… je le connais un peu le barman), j’ai testé le(s) « margarita(s) » (4cl de vodka, 2 cl de cointreau, Lime). Et là, il s’est passé un truc assez chouette. Pas certain que ce soit le Margarita (non, j’ai envie de croire en l’influence des astres), mais c’est comme si tout ce que j’avais fait (et surtout pas fait) jusque là n’avait pas servi à rien. tout s’est dessiné, emboité comme un puzzle. Je savais où j’avais écrit telle phrase, et avec quel autre bout de phrase ça collerait.
J’ai gratté ma guitare pendant 3 jours sans rien entendre. Et soudain, je me souviens de l’air que je fredonnais au petit déjeuner, et qui pourrait bien aller avec le truc que j’ai écrit à propos du bouquin que je lis, qui m’a fait pensé à une chanson de Bashung, que j’ai écoutée, et qui m’a donné envie d’écrire un blog…
Vous voyez le truc?
C’est de la magie quoi. A un moment, vous mettez le mécanisme en place (ça peut être assez long à démarrer, j’avoue.) et c’est parti, vous travaillez.
(si si, construire des textes, composer de la musique, on dirait pas un boulot. mais n’empêche que c’est le seul réel moment qui compte, et qui est plus important que tout ce que vous allez pouvoir faire après. C’est la création. La matière première. L’origine de l’aventure.)
Alors voilà, ça m’a fait du bien de voir que ça pouvait revenir. A l’aide du barman certes… Mais tant que je les tiens, ces petites s*lo**ries de motivation et d’inspiration je vous promets que je vais pas les lâcher…
Plus que 7 jours (à déduire le soir du 31, et le fameux lendemain, 1er jour de l’année que tu commences avec une envie de crever. Intelligent le concept du jour de l’an…)(je sais j’avais dit que je le faisais pas, mais c’est pas ma faute si on vient à moi, dans ma campagne, pour festoyer à mes côtés. Je dois être un merveilleux compagnon de soirée, que voulez-vous…)
Voilà quoi, J’ai retrouvé un peu d’espoir…
Mais vous, si j’en crois vos messages, vous ne perdez jamais espoir en moi… (vous êtes des grands malades…Et des amours aussi)
… Merci merci merci…

TheKing3

Ce matin, comme tous les matins, mon fils s’est réveillé avec une lubie à propos d’une de ses voitures. La semaine dernière c’était « elle est ou la voiture de police blanche » (y a que lui qui cherche des flics toute la journée), puis quelques jours après c’était  » il est ou Martin? » (Ah, oui, pardon il faut connaître Cars pour ça. Martin c’est la remorqueuse un peu neuneu avec les dents de la chance qui suit Flash Macqueen un peu partout ». Puis, hier c’était  » Il est où Doc » (pareil, faut connaître…), et à chaque fois s’en suit une recherche acharnée de toute la famille, avant même d’avoir pris un café (ben ouais, je préfère le prendre peinard, mon café, et pas avec un môme qui répète, volume croissant « elle est où? Elle est où? ELLE EST OUUUUU???? ».
Je dois dire que je suis assez douée, puisque je trouve toujours la fameuse voiture demandée. Un instinct de survie sûrement…
Mais ce matin, j’avoue que j’ai totalement séché. Ben ouais, d’habitude, je vois un peu de quoi il parle (bon c’est toujours un machin à 4 roues bleu, rouge, blanc ou noir, avec un nom de super bolide champion de la Piston Cup), et là, soudain, 7h02, à peine entré dans ma chambre:
« il est où Strip??? ».
« Hola, chéri du calme…Bonjour déjà… »
« Il est où Strip??? ». (Apparemment, le bonjour, c’est pas trop sa tasse de thé)
« Attends chéri, il est quelle heure là… » (oui mon fils sait lire l’heure à deux ans et demi)
« il est où Strip?????? ».
je finis par me lever, avec la marque de l’oreiller et tout et tout, évitant les fringues de la veille jonchant le sol (Oui, Parce que j’vous ai pas dit, mais hier soir c’était la soirée promo de l’album « We love Disney, » qui sortira le 2 décembre, et qui regroupe 25 artistes, dont moi, hein, sinon j’en aurais pas parlé…Alors fallait un peu se fringuer, rapport au fait qu’il y avait toutes les plus jolies meufs du paf, de Joyce à Nolwenn, en passant par Elodie frégé, et que finalement, j’avais toujours pas l’air de m’être sapée à côté d’elles…Même Mickaël Youn était plus classe que moi….) Bref, je me lève, et commence par jeter un coup d’oeil furtif dans le salon.
Rien.
« il est où Strip???????? »
j’ai bien une réponse toute faite pour lui à ce moment là….
Bref, je réalise que je suis entrain de chercher quelque chose dont j’ignore totalement l’aspect. Je lui demande donc, avec un mal de crâne qui s’intensifie au fil de la recherche (et ouais, y avait pas mal de trucs à boire à la soirée Disney…)
« mais il est comment Strip? »
« Il est bleu, Strip, maman » (on a 1438 voitures, dont la moitié sont bleues…)
Je vide donc la caisse à voitures, faisant un boucan ferailleux extraordinaire que j’offre gratos à mes voisins du dessous, sous les yeux émerveillés de mon fils qui doit se dire « pourquoi j’ai jamais le droit de faire ça moi? » (oui parce que je suis une maman très sympa, super cool, mais un peu psycho rigide sur le bruit/les caprices/le sommeil/les repas/l’hygiène/les horaires…. ) (Mon mec en rajouterait bien une dizaine de psycho rigidités s’il le pouvait et s’il avait un blog rien qu’à lui pour parler rien que de moi…) Me voilà investie corps et âme, avec l’aide de mon fils bien sûr, qui m’aiguille par de très secs mais néanmoins très utiles « C’EST PAS LUI STRIP!! » ou des « NON PAS CA!! » (phrase récurrente chez les gamins de cet âge. Utilisée pour toutes sortes de situations, que ce soit quand on met de la musique, quand on leur tend un gâteau, une purée, des légumes, un bonnet, une brosse à dent, un manteau, un jouet, quand on leur met un dvd, un jeu, quand on leur dit je t’aime, quand on demande un bisou, quand on joue de la guitare ou qu’on répond au téléphone… Bref, pour 2, 3 bricoles quoi)

Au bout d’un moment, découragée, j’ai la bonne idée d’aller checker qui est ce (pu**in de) « Strip ». Il est donc 7h40, et je suis entrain de googler « Strip personnage de Cars/ image ». Tout va bien. Rock’n Roll quoi. Et là je tombe sur le site officiel de tous les personnages de Cars. Et y en a 200. Mais à première vue, pas de trace de cette (pu**in de Ch**te de) voiture bleue.
On fait donc défiler tous les personnages un par un (je vous épargne les « NON PAS CA!! » récurrents). Et là, oh victoire! (je plaisante pour la victoire, hein, je prends toute cette histoire comme un total échec cuisant de mon rôle de maman qui aurait du l’envoyer balader dès son premier « il est où str… » avec un « Shuuuuuut, je dors!!! »)J’en étais où déjà? Ah oui, victoire, il me pointe du doigt une magnifique voiture bleue ciel, ornée d’auto collants rouge flamme: « C’est luiiiii!!! »
(bon en vrai il s’appelait pas Strip, mais « the king strip weathers dit Dinoco », le truc pas du tout compliqué à dire pour les gosses).
J’ai appris quelques minutes plus tard par la nounou, qu’on ne l’avait jamais eue à la maison, et que c’est à la garderie qu’il avait côtoyé cette star du bitume…

Voilà Pour le réveil enchanté.
Sinon, ces derniers temps, j’ai pas vraiment donné de nouvelles sur mon blog (bouhhhhh!) (En vrai, je deteste le « bouhhhhh ». Je signale au passage que c’est pire que le Loooool ou le kikouuuuuu ou le smiley à moustache), mais ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ne peuvent pas dire que je les ai laissés dans l’ignorance la plus totale. (c’est pas mon mec qui va dire le contraire. Il vous deteste. Si si, Parait que je vous parle plus à vous qu’à lui….)
J’étais donc un peu sur les routes, un peu en promo, un peu en recherche de voitures de courses…. Mais je dois avouer, que le 4ème album, lui, est un peu au point mort…. (Bouhhhhh!!!) Mais pour ceux qui me connaissent, je suis une sprinteuse, une fonceuse, une fille de la dernière minute, qui a besoin de pression, de carotte, et de chocolat. Jérôme Plasseraud, qu’on-ne-présente-plus-mais-que-je-préséente-quand-même-au-cas-où, mon guitariste qui me boude en ce moment (Ben ouais, il rigole même plus à mes blagues sur scène. Vous avez remarqué??) dirait à ce sujet, que je suis juste une grosse fénéasse-cossarde-branleuse-qui-ne-bosse-que-2-mois-par-an-et-encore. Mais je sais que vous le croiriez pas ( et vous lui feriez même un gros « bouhhhhh » que je kifferais pour une fois).
Je vous écrit en ce jour pour vous annoncer une grande nouvelle.
L’heure de la pression, du sprint, de la carotte est arrivée. (Jérome dirait « Attention! Rose est partie pour ses 2 mois de boulot! ») Armée de ma guitare, de mon Wurly (piano vintage electrique) de mon Macbook Air, et de mes boites de chocolats (merci à mes fans qui m’ont offert ces derniers temps beaucoup de choses qui font du mal a ma ligne, mais du bien à mes lignes… Héhé, oui je sais, je suis une poète), me voilà partie depuis ce 26 novembre 2013, 16h02, dans la confection d’un prochain opus, qui je vous le promets, sera à la hauteur de vos espérances (n’en espérez pas trop non plus hein)
Je vous tiendrai, comme d’habitude, très informés de l’avancée de celui-ci, et vous ferai part de mes doutes, de mes errances, et peut être même un jour de mes certitudes. Qui sait… Parait que l’espoir fait vivre…(même si je connais une nana un peu pessimiste qui a écrit le contraire …)

Je sais, vous en avez beaucoup plus appris sur Cars que sur votre chanteuse préférée (si si, vous me préférez à toutes les autres…) mais ça vous sera utile, à un moment ou à un autre.

J’vous laisse, j’ai un truc à faire. Je sais plus quoi, mais ça avait l’air sacrément important…Ah oui, un album…… Ben ouais, parce que pire que « Il est ou Strip?? », Il y a cette phrase, tout aussi difficile à entendre : »elle est ou Rose?? ». Sauf que je sais que vous, vous saurez me retrouver.

R.