Un blog? Quel blog? Ahhhhh celui là!!!!!
Ouais non, mais ça m’emmerde d’emmerder les gens avec ma vie….
Quoi? Y des demandes? Des gens qui supplient? Ils sont 3? bah dans ce cas ok…..
Derniers souvenirs avec vous…. 2015? enfin pour ceux qui étaient au courant de la sortie de Pink Lady. Sinon ça m’arrive toujours d’entendre « Oh je suis fan de vous, j’adore la liste! Alors, vous nous refaites un album? » Ce à quoi je réponds sensiblement toujours la même chose « Non non, quand on gagne au loto une fois, on arrête de jouer ».
Sauf que moi, d’une, j’ai pas gagné au loto (rapport au fait que j’ai jamais rien acheté, possédé, revendu, valorisé, investi, reinjecté, construit, placé…), et de deux, j’ai décidé de continuer de jouer. C’est très présomptueux, et très optimiste de ma part. C’est fou venant de quelqu’un qui croit en rien. En même temps j’ai de quoi nourrir mon pessimisme. J’ai toujours était moyenne partout, j’ai jamais eu de coup de foudre, jamais gagné un flocon, une tombola. Jamais réussi à signer un contrat de mariage en ma faveur. Non, j’ai été l’enfant sandwich, celui qui n’est ni le premier, ni celui qu’on désire sur le tard. Je suis de ceux qui naissent avec l’étiquette « on avait rien prévu, c’est arrivé comme ça ».
Alors comment croire en la vie, en l’espoir, en l’amour dans ces cas là… Comment continuer à jouer le jeu?
Ben c’est simple, c’est quand le jeu devient vital. Quand le jeu s’appelle «Ecrire ». Ecrire pour être à part. Pour sortir du lot.
Alors à chaque fois, c’est le même merdier, le même combat. On a rien à dire. on est foutu. on y arrivera plus. On va trouver un métier « normal ». .On part à la campagne et on revient avec 3 rimes et demi, et un taux d’alcoolémie décuplé. On écoute ce qui se fait, et on s’y fait pas. On regrette d’avoir triché à sa maitrise de droit, de pas avoir choisi la simplicité. De pas se contenter de qu’on je pourrait avoir.
Et puis, soudain, c ‘est l’envie qui revient, c’est le coeur qui s’emballe sous une plume affable. On reprend l’habitude de faiblir en musique, de saigner en mesures, de retrouver son âme égarée sous la peau. Soudain c’est l’éclaboussure, l’encre qui cogne aux tympans, les blessures qui suintent, y a plus qu’à les cueillir, qu’à remettre de l’ordre.
Soudain on regrette plus, on regrette rien. C’est la seule chose que l’on sait faire et qui nous habite. Alors on se fout du loto, des numéros gagnants, et du complémentaire. On sait que l’on peut gagner plus que ce que l’on espérait: le sens de sa vie.
je vous dis à je sais pas quand, je sais pas où et je sais pas comment. Mais je peux vous dire que je sais pourquoi.

R.

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